L’art contemporain africain

Nul besoin d’en faire plus au sein d’une nature grandiose. Entre les oliviers et les chênes-lièges de l’Alentejo, sur une île croate ou au bord de la mer Égée, ces maisons camouflées rendent hommage à la beauté solaire des paysages où elles prennent place. En toute discrétion.

Due à l’architecte mexicain Ramírez Vázquez, cette table basse en forme de moulin à vent s’inspire de l’œuvre sculpté de Calder. Un petit monument méconnu, aujourd’hui reproduit.

Hommage aux «petites mains» sans lesquelles aucune maison de couture n’existerait : Chanel réunit brodeurs, plumassiers, plisseurs et autres paruriers d’exception dans un écrin signé Rudy Ricciotti, porte d’Aubervilliers, à Paris. Une consécration.

Tête d’affiche du festival Hors pistes, la réalisatrice revisite le cinéma américain entre thriller, road-movie et western, féminisme, écologie et minimalisme. Rétrospective.

Le LSD a-t-il ouvert les portes de la perception au philosophe français ? Bien plus que cela, selon un complice de ses extases en plein désert californien. Un récit stupéfiant enfin traduit en français.

La crise sanitaire affecte tout l’écosystème de la création. Une situation d’urgence qui impose de repenser le soutien financier aux jeunes artistes, via des fonds mis en place par les écoles d’art.

C’est une saison culturelle monumentale qui s’annonce puisqu’elle concerne un continent. En avant-première, Beaux Arts vous entraîne dans les coulisses de ses plus belles expositions à la rencontre des artistes et acteurs majeurs de cette scène encore peu connue, malgré son énergie et sa créativité. Une scène qui excite en tout cas les musées et le marché de l’art !

De générations différentes, ils rayonnent à l’international. Installations mirifiques, photographies XXL, dessin sur soie brodée, œuvre d’art totale... La saison Africa 2020 va nous donner l’occasion d’admirer toute l’étendue de leurs talents.

Deux générations ou presque les séparent, mais entre le sculpteur de génie et le maître de l’art moderne, les convergences sont infinies et saisissantes. Une proximité que révèle un face-à-face inédit, orchestré par les musées Rodin et Picasso à Paris. Forcément magistral.

Même le festival d’Angoulême a fini par l’admettre : les femmes existent. Profitant des remises de prix saisonnières, Beaux Arts dirait même plus : de Claire Bretécher et Chantal Monteiller à aujourd’hui Aude Picault et Emil Ferris, elles ont écrit et dessiné quelques-unes des plus belles pages de la BD. Panorama.

La première peinture sous-marine, de magnifiques portraits d’animaux ou de dinosaures mais aussi la représentation d’une nature en proie à sa violence intrinsèque... La très ambitieuse exposition du musée d’Orsay, mise sous cloche alors qu’elle devait ouvrir le 15 décembre, dévoile 1001 beautés artistiques inspirées par les sciences du vivant bouleversées au XIXe siècle, notamment grâce aux thèses de Darwin sur l’évolution. Visite en avant-première.

Répondre à l’invitation d’une exposition imaginaire en cette période de restriction offre une occasion toute trouvée de se pencher sur les imaginaires migrateurs. Autrement dit, sur ce que l’art peut faire et défaire de nos capacités de voyager librement au sein de l’espace-temps et dans un monde qui se déplace d’une manière toujours plus rapide et invasive. Paradoxe de la situation qui nous plonge dans une ubiquité virale et nous cloue, au même moment, dans le territoire balisé de nos habitats convertis en bureaux connectés.

Visages dilués sur des poteries avachies ou silhouettes amalgamées dans des compositions très cadrées, les personnages de la jeune plasticienne Carlotta Bailly-Borg forment une singulière et facétieuse communauté.

Ils ont moins de 30 ans et sont artistes, photographe, artisan d’art ou graphistes. De jeunes diplômés qui témoignent sans fard de leurs expériences, de leurs études à leurs projets au temps du Covid. Et puisque sonne l’heure des inscriptions et des portes ouvertes, Beaux Arts vous dit tout sur les écoles, les prépas et les formations continues. Dossier spécial.

À chaque annonce du gouvernement, les musées voient leurs portes se verrouiller un peu plus. Un casse-tête pour les expositions et un crève-cœur pour le public et les institutions.