Qu’est-ce que la beauté aujourd’hui ?

Homme d’affaires et d’engage- ments, collectionneur et mécène, Pierre Bergé vient de décéder à l’âge de 86 ans. Il devait inaugurer deux musées consacrés à son ex-compagnon Yves Saint Laurent.

Depuis 2008, le palace parisien soutient la jeune création. Son prix, décerné par un jury ultrapointu, a déjà récompensé nombre d’artistes majeurs : Neil Beloufa, Saâdane Afif, Lola Gonzàlez... Qui sera le ou la lauréat(e) cette année ? Verdict le 9 octobre.

Le 1er octobre, la plasticienne et performeuse Yayoi Kusama inaugurera son propre musée en plein cœur de la capitale nippone. Cinq étages dédiés à son travail avant-gardiste et haut en couleur.

Limpide et épuré, le Centro Botín, conçu comme un double balcon sur l’océan, offre un écrin rêvé aux artistes contemporains et une nouvelle esplanade pour les habitants de Santander. Une réussite totale.

Le conservateur d’un musée d’art contemporain, à qui tout réussit, voit sa vie dérailler du jour au lendemain. Une satire aussi grinçante que frustrante.

Pour Beaux Arts Magazine, le philosophe Yves Michaud analyse l’histoire du beau dans l’art pour aboutir à une conclusion surprenante sur notre époque. Un vrai choc esthétique !

Icônes désacralisées, déformations monstrueuses et autres pieds de nez au bon goût... Les artistes contemporains ne renoncent pas à représenter la beauté, mais ils lui font emprunter des détours inattendus, parfois vertigineux.

Le sujet a toujours semé la zizanie dans la profession : faut-il construire solide, fonctionnel ou beau... ou les trois à la fois ? Si le sujet a provoqué des réponses parfois radicales, les architectes contemporains semblent se laisser séduire à nouveau par l’appel de la beauté. À condition de savoir bâtir de l’émotion.

Utilitaire doit-il rimer avec laid ? Non, à en croire les inventions des stars du design industriel des années 1970, Verner Panton ou Raymond Loewy en tête. Mais cette époque d’un design sexy et démocratique est-elle définitivement révolue ?

Comprendre la réaction du cerveau face à une œuvre d’art. Telle est l’ambition de Jean-Pierre Changeux, l’un des plus grands neurobiologistes contemporains, par ailleurs mélomane et collectionneur de peintures anciennes. Qui nous livre sa vision de la beauté.

La plasticienne apprivoise, à partir du 10 octobre, le musée de la Chasse et de la Nature avec la complicité de Serena Carone. Elle nous accueille dans son antre de la région parisienne pour nous dévoiler les contours d’une exposition intime, dédiée à son père.