Alain Guiraudie

Institut d’art contemporain de Villeurbanne

par Sarah Lolley

À l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne, du 21 septembre 2024 au 5 janvier 2025, Jeune création internationale réunit la biennale de Lyon, l’IAC, le musée d’art contemporain de Lyon et, cette année, l’école des beaux-arts d’Annecy. Shivay La Multiple fait partie des 10 artistes sélectionnés. Son projet fait écho à la Voix des fleuves Crossing the Water d’Alexia Fabre pour la biennale.

Biennale de Lyon, une grande conversation

par Étienne Hatt

Placée par sa commissaire invitée Alexia Fabre sous le signe de l’ouverture et de la relation à l’autre, les Voix des fleuves Crossing the Water se déploie dans plusieurs sites de la ville de Lyon et de la région Rhône-Alpes jusqu’au 5 janvier 2025.

À Toulouse, les 30 ans du BBB

par Camille Prunet

Le BBB fête ses 30 ans dans un contexte tendu mais poursuit son action salutaire au service des artistes et du territoire.

Alain Guiraudie

par Julien Bécourt

Depuis ses premiers films, Alain Guiraudie, qui vient de fêter ses 60 ans, arpente la France dans ses coins de campagne les plus reculés, tissant une œuvre travaillée à la fois par le fantasme homoérotique en milieu rural et par une conscience politique qui n’a de cesse d’interroger la place de l’humain dans une société de plus en plus individualiste et inégalitaire. Le voici qui signe un nouveau film, Miséricorde, accueilli triomphalement au dernier festival de Cannes et sur les écrans le 16 octobre 2024, ainsi que son troisième roman, Pour les siècles des siècles (P.O.L, 432 p., 26 euros), suite épiphanique de son chef-d’œuvre Rabalaïre (2022), où la mystique de Bernanos s’invite dans un polar feuilletonnesque dont est issue la trame de ses deux derniers films. Mais comment Guiraudie fait-il pour courir autant de lièvres à la fois sans jamais s’épuiser ? Réponses avec un cinéaste sacerdotal doublé d’un narrateur de génie, hanté par le désir charnel et la métempsychose.

Alberto Sorbelli

par Antoni Collot

Alberto Sorbelli se distingue par ses performances provocatrices, ses œuvres néo-conceptuelles et ses dessins, défiant les conventions artistiques et sociales depuis son entrée aux Beaux-Arts de Paris en 1989. Ce rapport explore la complexité de son œuvre, du personnage sulfureux de La Pute aux récentes actions comme la vente d’un mot à Drouot. On y voit comment l’artiste italo-parisien redéfinit la critique institutionnelle et affirme sa place de moraliste hypermoderne. Du 17 octobre au 21 décembre 2024, la See Galerie, à Paris, propose de consulter, sur rendez-vous, une sélection de ses archives et œuvres (1989-2024).

La peinture en France

par Julie Chaizemartin

En France, les jeunes peintres figuratifs sont à la mode, à tel point que le moindre tableautin semble devoir bénéficier de toutes les attentions. Faute de critères d’évaluation et de mise en perspective, cet engouement peut, en effet, sembler parfois aveugle. Alors que, le 19 septembre dernier, le musée d’Orsay accueillait en ses murs 80 peintres v

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