Le surréalisme à Pompidou

Juliette Minchin développe une œuvre puissamment évocatrice nourrie de croyances et de rites qui prend la forme d’installations, de sculptures ou de dessins. Outre Rivelazioni, jusqu’au 27 octobre 2024 au Museo Sant’Orsola de Florence, l’artiste participe à Hasards exquis. Une exposition pissenlit conjointement organisée, à Paris, du 31 août au 28 septembre 2024, par les galeries Anne-Sarah Bénichou et Natalie Seroussi en écho à l’exposition Surréalisme du Centre Pompidou.

À la Fondazione Dalle Nogare de Bolzano, jusqu’au 22 février 2025, « I just don’t like eggs! » Andrea Fraser on collectors, collecting, collections réunit un large ensemble d’œuvres de cette artiste états-unienne née en 1965 et associée à la critique institutionnelle.

Personnalité singulière de la scène viennoise, Martha Jungwirth est aujourd’hui honorée par deux grandes expositions, à Venise (Palazzo Cini, jusqu’au 29 septembre 2024) et Bilbao (Guggenheim, jusqu’au 22 septembre 2024). Qui mieux que Laure Adler, biographe de grandes figures féminines, pouvait recueillir ses confidences ?

La chose, pas le nom

L’Indonésien Jompet Kuswidananto a fait de l’histoire violente de son pays et de sa mémoire, des croyances et de leur pouvoir d’émancipation, la matière d’une œuvre polymorphe et théâtrale.

Gérard Berréby, poète, plasticien et fondateur des éditions Allia, revient sur son piratage du Traité du style (1928) de Louis Aragon en 1979, alors que l’écrivain, encore vivant, s’opposait à sa réimpression depuis 1930.

Relevés d’architecture de villas abandonnées, hallucinante photographie panoramique de la Falaise de Bâmiyân (2017) et de ses bouddhas détruits, Écorces de pierre (2018-19), empreintes au graphite de tombes arméniennes saccagées, Pascal Convert n’a de cesse de s’opposer à l’érosion de la matière comme à celle de la mémoire, en usant des formes, des matériaux et des techniques les plus divers. Un nouveau titre de la collection coéditée par le Centre national des arts plastiques et les éditions Flammarion lui est consacré, qui permet de saisir cette œuvre dans toute sa complexité.