Peinture plate

Les jeux de portes d’Abbas Kiarostami

par Jean-Jacques Manzanera

Du 17 mai au 26 juillet 2021, à Paris, le Centre Pompidou rend hommage à Abbas Kiarostami avec une grande exposition et, en parallèle, une rétrospective complète de ses films. L’occasion de revenir sur les créations protéiformes (cinéma, photographie, poésie) de cet artiste iranien et les liens qu’elles entretiennent entre elles, aussi joueuses que contemplatives.

Leonardo Drew miniaturiste expressionniste

par Frédérique Joseph-Lowery

La galerie Lelong & Co. expose, pour la première fois à Paris, Leonardo Drew (20 mai - 13 juillet 2021). Dans ses œuvres, gigantesques, on croise bois, ferraille et coton qu’il collecte, en plus ou moins bon état, et des grilles inspirées tant de Mondrian que de l’espace urbain. Entre autres. Frédérique Joseph-Lowery a visité l’atelier de l’artiste à Brooklyn. Rencontre.

Guillermo Kuitca

par Ticio Escobar

Sur des personnes et des pages perdues

Éric de Chassey

par Richard Leydier

Du surréalisme en Amérique

James Coleman

par Nicolas Liucci-Goutnikov

Explorateur de représentations

Stéphane Bordarier

par Pierre Wat

Après Toulouse (galerie Jean-Paul Barrès, 17 mars - 15 mai 2021), Stéphane Bordarier montre ses tableaux récents à Paris (galerie ETC, 2 juin - 24 juillet, et septembre 2021), tandis qu’à Montpellier, le musée Fabre offre, grâce à de nouvelles acquisitions et dons, un parcours chronologique de son travail avec un ensemble de huit toiles allant de 1983 à 2016 (Stéphane Bordarier, une collection, mai-août 2021).

Peinture plate

Au 20e siècle apparaît une nouvelle manière de peindre, en aplat. Elle induit une autre façon de rendre les volumes, par des juxtapositions de tons et des ombrages. Ce style de peinture, s’il existe déjà dans les années 1930, se développe véritablement dans l’après-guerre et à l’époque du pop art, notamment avec l’utilisation croissante de la peinture acrylique et de la bombe aérosol. Il y a parfois des chaînons manquants dont la redécouverte permet de comprendre une évolution, objet de ce dossier. L’œuvre d’Emanuel Proweller (1918-1981), s’il a été exposé, notamment en 2007 à la VillaTamaris de la Seyne-sur-Mer (voir le catalogue publié aux éditions du Panama), compte d’ores et déjà parmi les « inclassables classiques ». On pourra voir ses tableaux du 5 juin au 31 octobre au musée Montebello deTrouville-sur-Mer, dans une exposition réalisée à partir des œuvres reproduites dans le livre la Couleur des saisons d’Élisabeth Brami (Courtes et longues, 2018), fille de l’artiste, et aussi du 6 septembre au 9 octobre à la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, à Paris, qui le représente désormais. Si elle n’a pas toujours connaissance de son travail, on peut affirmer que Proweller a eu une descendance nombreuse, serait-elle purement formelle. C’est pourquoi, outre un article consacré à ce peintre, nous publions aussi une interview de Remed, qui officie d’ordinaire plutôt dans ce qu’on appelle le street art, territoire de prédilection aujourd’hui d’une « peinture plate ».

Emmanuel Proweller

par Francis Nicomède

Il est encore temps

Silences de Marcel Cohen

par Thierry Romagné

La publication simultanée de Villes, recueil des trois premiers ouvrages de Marcel Cohen, de Détails, II et de ses écrits sur l’art, permet d’appréhender l’ampleur de l’œuvre.

Alain Fleischer

par Felix Macherez

Jeu de miroirs

Anita Pittoni

par Laurent Perez

Une femme à Trieste

Catherine Millot

par Philippe Forest

Disparition heureuse

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