Biennale de Venise

Jeune artiste angolais, Binelde Hyrcan travaille à la croisée de nombreuses pratiques artistiques – peinture, performance, vidéo et installation. Déconstruisant des situations, utilisant des objets familiers avec ironie et humour, il mène une réflexion tant sur des problèmes sociaux complexes que les mécanismes du pouvoir. La visite de son atelier, par l’entremise de Skype, plonge d’emblée dans son univers.

Quoique situé dans la grande couronne, le Centre photographique d’Île-de-France (CPIF) de Pontault-Combault fait assurément partie de la constellation des lieux « parisiens » dédiés à la photographie. Nathalie Giraudeau, sa directrice, revient sur les enjeux et la spécificité du centre d’art contemporain qui accueille une installation de Barbara Breitenfellner (2 mai - 13 juillet 2019). Notre tour des responsables d’institutions photographiques parisiennes s’achèvera en septembre avec Quentin Bajac et son projet pour le Jeu de Paume.

L'interprétation des rêves

Présenté au Festival de Cannes en 2018, le dernier opus de Jean-Luc Godard, le Livre d’image, est un condensé de citations et d’autocitations, d’extraits de films, d’archives, de reportages télévisuels, de fragments textuels ou musicaux, ainsi que d’images inédites. À voir le 24 avril sur Arte

Almost Human – titre de la première rétrospective en France de Thomas Houseago au musée d’art moderne de la Ville de Paris jusqu’au 14 juillet 2019 – est axée sur sa vision de la figure humaine – crânes, colosses en métal, oscillant entre force et fragilité. Une présentation qui inclut, dans son parcours, l’architecture du musée, ainsi que des photographies des expositions précédentes.

MayYou Live in InterestingTimes : tel est le titre de l’exposition internationale de la 58e Biennale de Venise dont le commissariat a été confié à Ralph Rugoff. Prenant le contre-pied d’une tendance actuelle de certaines biennales, il affirme ici sa volonté de s’ancrer dans notre époque, ce dont témoignent aussi les pavillons nationaux qui ont retenu notre attention. Pourtant, Venise, même au moment de la biennale, c’est aussi l’histoire, celle, par exemple, de la filiation entre le matiériste Alberto Burri et l’arte povera. Alors, tous à Venise ? Presque tous, car, faut-il le rappeler, le monde de l’art globalisé reste inégalitaire.

La Fondation Giorgio Cini, à Venise, présente, du 10 mai au 28 juillet, Alberto Burri, la pittura, irriducibile presenza, une rétrospective de cet artiste majeur du 20e siècle, qui a influencé aussi bien les Nouveaux Réalistes Arman et Yves Klein que les artistes de l’arte povera Pino Pascali et Jannis Kounellis.

Au cours des années 1960, Jannis Kounellis (1936-2017) s’impose comme l’un des artistes les plus puissants de sa génération. Germano Celant, critique et commissaire d’exposition, initiateur du mouvement de l’arte povera auquel Kounellis fut associé, lui consacre une rétrospective. Organisée par la Fondation Prada, elle se tiendra dans le cadre du Palais Ca’ Corner della Regina, à Venise, du 11 mai au 24 novembre 2019. Petit rappel de quelques-unes de ses œuvres les plus marquantes.

Le Palazzo Grassi présente, jusqu’au 6 janvier 2020, la première exposition personnelle de Luc Tuymans en Italie. Centrée sur la production des années 1986 à nos jours, elle est intitulée la Peau. Parmi les quatre-vingts œuvres exposées, l’image d’un clown étrange : Ballone – eclown.

Vivre à hauteur d'inouï

Pop'philosophe

Dans son dernier essai, quatrième volume de la série Ninfa, Georges Didi-Huberman déplie politiquement les figures de la lamentation.

Gendarmes et rêveurs

Le premier livre de Louise Chennevière explore tous les états intérieurs de la femme.

La transmission comme don