Spécial Bale

Portrait du maestro en collectionneur

La lumière du noir. Tout l’oeuvre du géant de la peinture française est placé sous le signe de cette découverte stupéfiante et paradoxale. Jusqu’à la fin de l’automne, la Fondation Gianadda nous immerge dans son « obscure clarté »

Il faut prendre ce titre au pied de la lettre : ces deux géants de l’art moderne sont chez eux à la Fondation Beyeler. Tous deux – au même titre que Picasso, Braque, Miró, Dubuffet – comptent parmi les artistes avec lesquels Ernst Beyeler avait noué dans les années soixante des liens privilégiés. D’innombrables oeuvres de l’un et de l’autre – quelque trois cent cinquante pour Giacometti et une cinquantaine pour Bacon – ont trouvé leur place dans de grands musées ou des collections prestigieuses en transitant par la célèbre galerie de la Bäumleingasse. Et de chacun d’eux, la Fondation a su conserver une série de pièces majeures. Aussi, leur a-t-elle déjà consacré d’importantes expositions, dont Bacon et la tradition picturale, en 2004, puis une grande rétrospective Giacometti en 2009.

Période provençale

Quarante ans après que la caméra portative arrive sur le marché et que, dans la foulée, l’artiste américain Bill Viola érige la vidéo au rang d’oeuvre d’art autonome, le médium tenait le haut du pavé lors de la dernière édition d’Art Paris Art Fair. Pour fêter son vingtième anniversaire, la foire parisienne du printemps mettait cette année la Suisse à l’honneur et faisait la part belle à la vidéo par le biais d’une double programmation.

Ils voyageaient toujours dans des avions différents en prévision d’un éventuel accident pour que l’un ou l’autre puisse poursuivre leur travail commun. Aujourd’hui Christo travaille sans son épouse Jeanne-Claude, décédée en 2009, et poursuit seul leur engagement dans le Land Art. Prochaine étape à Londres, une première.

La Fondation Bodmer consacre une exposition aux plus belles pages de la littérature – pratique, poétique, ésotérique… – dédiée aux jardins, et donc aux fleurs.

Pour sa dixième saison, le Centre d’arts et de nature de Chaumont a déployé mille et une merveilles. Plus de soixante-quinze commandes artistiques de créateurs majeurs ou émergents venus du monde entier ont vu le jour en dix ans. Quinze commandes ou expositions nouvelles viennent souligner cette année anniversaire. De grands artistes parmi lesquels Nils-Udo et Sheila Hicks reviennent. D’autres apparaissent comme Tanabe Chikuunsai IV. Un hommage particulier est rendu au peintre-poète Jacques Truphémus. Que la fête commence !

Conviée par le musée genevois, la galerie Taste Contemporary présente sept céramistes et verriers de renom qui s’arriment au thème du contenant pour casser la frontière entre arts appliqués et art.

Révélé en 2016 avec ses magies de verre, le designer américanonigérian sis en Suisse poursuit son onirique trajectoire de designer artiste avec la collection Beyond Heaven conçue pour Sé.

Peu de civilisations ont autant célébré la valeur symbolique de l’or que l’Égypte pharaonique. Grâce à des prêts exceptionnels consentis par le Musée du Caire, le Grimaldi Forum de Monaco présente quelque cent cinquante joyaux dont la virtuosité technique et la modernité du design laissent pantois…

Proposer une approche davantage sensible que théorique des différentes religions nées sur le continent africain, tel est le défi que relève avec maestria le Musée d’ethnographie de Genève. Confrontant quelque trois cents objets du rituel avec des vidéos et des photographies d’artistes contemporains, le parcours interroge les mille et une formes du divin.

La folle fringale de photographier

L'identité après l'URSS