Richter, la rétrospective suisse

Après la première grande rétrospective du MoMa, à New York, en 2002, montrée également à Chicago et à San Francisco, après celles de la Tate Modern de Londres, en 2011, de la Nationalgalerie de Berlin et du Centre Pompidou de Paris, en 2012, sans parler des très nombreuses expositions Richter qui ont eu lieu ces dix dernières années à Dresde, Genève, Madrid, Winterthour, à Baden-Baden, à Edimbourg, à Vienne, à Duisbourg ou au Musée d’art national de Chine, à Pékin, c’est au tour de la Fondation Beyeler de présenter les multiples facettes d’une œuvre qui suscite un engouement irrépressible.

Beyond Tomorrow: jusqu’au 10 août, la Quadriennale de Düsseldorf présente treize expositions, dans les principales institutions de la ville, qui invitent le public à s’interroger sur le thème du futur. Une immersion dans l’histoire des utopies et de ses expressions artistiques, de l’antiquité au Moyen-Âge, des Lumières aux avant-gardes, et dans la science fiction au cinéma.

Qu’avez-vous appris, en plus d’un demi-siècle de peinture, sur l’angoissante question de la mort, et sur celle, épineuse voire scandaleuse, de son esthétique ?

Refusant la dénomination de «peintre allemand» mais revendiquant celle d’«artiste méditerranéen», Stefan Szczesny se dit matissien. Confirmation de cet attachement, le titre de sa rétrospective en Avignon: «Métamorphoses méditerranéennes». Une oeuvre protéiforme dont l’hédonisme sonne comme une ode au bonheur.

Les «papiers découpés» de Matisse: mieux qu’une technique, un style qui réconcilie, dans la lumière, couleur et dessin.

« Pour être ne serait-ce que moins indigne de vous, Madame, De votre immense et haute courtoisie, C’est à celle-ci d’abord que, de tout cœur, voulut Mon pauvre esprit répondre par la mienne...»

Au Salon international du meuble de Milan, la boîte noire de la nuit a révélé l’univers lumineux d’Hermès, tout à la joie de maîtriser la matière jusque dans ses plus légers atomes. Complices de l’excellence, les grands créateurs Michele de Lucchi et Yann Kersalé ont métamorphosé les ombres et sculpté l’impalpable pour la luxueuse maison française.

En dévoilant quelque 160 chefs-d’œuvre de sa toute jeune collection, le Louvre Abou Dhabi entend affirmer aux yeux de tous son souci de pédagogie, de transparence et d’universalité. À contempler la beauté des pièces exposées, on se prend à rêver de visiter un jour le premier musée universel arabe édifié par Jean Nouvel...

De nos jours, l’art grec d’époque archaïque jouit d’un prestige inégalé. Et toute découverte d’une pièce venant s’ajouter au corpus est un événement majeur. Témoin l’œuvre présentée ici, issue d’une collection privée. Malgré son état fragmentaire, elle peut soutenir la comparaison avec les plus belles, de par la précision de la taille et la luminosité des surfaces.

Le Centre Pompidou a choisi d’inviter l’architecte Bernard Tschumi pour sa première grande rétrospective française. Une belle opportunité pour comprendre l’univers de ce grand penseur du mouvement en architecture.