Fête de l’estampe

La librairie-galerie parisienne Métamorphoses, dirigée par Michel Scognamillo et Alban Caussé, présente les créa- tions récentes de l’artiste Diane de Bournazel. Dans ses peintures, des- sins et livres sans texte, elle développe un univers fabuleux, tendre et poétique, où vivent d’étonnantes créatures au sein d’une nature omniprésente.

En 2023, Fédora Ploge a rejoint le cercle très fermé des meilleurs ouvriers de France (MOF) en reliure. Il ne s’agit pas pour elle d’un aboutissement, mais d’une reconnaissance et d’une étape importante dans son parcours professionnel.

Designer du livre et du papier, Grégoire Vigneron a inscrit sa pra- tique de la reliure aux frontières de plusieurs disciplines dont il exploite toutes les potentialités. Cinquième lauréat de la Bourse de recherche en création et design du livre octroyée par l’Atelier du Livre de Mariemont, il a consacré son année de recherche à la mise au point de deux techniques de reliure en papier totalement auto- portantes dont les cahiers forment la structure même du livre par leur assemblage direct les uns aux autres.

Faire connaître au grand public l’art de la gravure et ses jeunes créateurs : depuis près de 70 ans, l’association fondée en 1956 remplit avec succès cette double mission grâce à la solidarité généreuse des aînés et à l’efficacité de ses membres. Histoire d’une réussite.

Il était une fois un journal qu’aucune Française du XXe siècle n’igno- rait. Certaines étaient abonnées, d’autres avaient l’habitude de le rece- voir des mains d’une amie ou d’une parente qui l’avait déjà lu. Le Petit Écho de la Mode, magazine précurseur de la presse féminine, tirait jusqu’à 1,5 million d’exemplaires chaque semaine dans les années 1950, irriguant et influençant la majorité des foyers du territoire.

Au cœur de la bibliothèque du musée de Cluny se trouve un ouvrage singulier : Les Arts au Moyen Âge d’Alexandre Du Sommerard. À travers ce livre, l’auteur entreprend une tâche éditoriale monumentale : restituer l’histoire du Moyen Âge en cinq volumes de texte accompagnés de quatre volumes d’illustrations. Pour cela, il met à l’honneur des édifices ainsi que des trésors artistiques – objets et mobilier issus à la fois de sa collection personnelle et d’autres collections, publiques ou privées.

Louise Labé est-elle un mythe, comme a pu l’avancer Mireille Huchon, spécialiste de littérature du XVIe siècle ? Ou bien un personnage historique bien réel dont il est légitime de fêter, en 2024, le 500e anniversaire de la naissance ? Si la célèbre poétesse, inscrite au programme de l’agrégation cette année, peut être qualifiée de « mythique », c’est en réalité bien davantage au sens de « fascinante » que d’«imaginaire». Cette fascination qu’elle exerce par-delà les siècles, le bibliophile en promenade à Lyon pourra encore aisément la percevoir.