Revoir les maîtres... et vivre à Venise

Ya Ping Fan

par Christian Noorbergen

Magicienne des rites de la vie et de la mort

Georges Pompidou

par Delphine Alexandre

Georges Pompidou disait voir « l’art comme une remise en question des choses, une opposition, voire une certaine violence ». Quarante ans après l’ouverture du Centre Pompidou, premier établissement culturel à faire le lien entre l’art moderne et l’art contemporain, dont il lance la conception en 1969, l’exposition au Domaine national de Chambord rend hommage à ce regard esthète empreint de culture, classique mais aussi « de son temps ».

Rolf Julius

par Tom Laurent

« Je crée un espace musical avec mes images. Avec ma musique, je crée un espace imagé. » Rolf Julius (1939-2011) a sa carrière durant généré une esthétique de l’attention, que prolonge au milieu des vignes l’espace que dessinent ses sons lors d’une exposition au château Chasse-Spleen.

Robert Combas

par Renaud Faroux

Michel-Ange rédigeait des sonnets, Ingres jouait du violon, Picasso écrivait des pièces de théâtre… Robert Combas, lui, joue du rock’n’roll ! Déjà, dans les années 1980, il faisait fureur avec son groupe punk Les Démodés. Aujourd’hui, avec le plasticien Lucas Mancione, il a monté Les Sans Pattes, un nouveau combo qui lui permet d’intensifier sa pratique d’exploration et d’hybridation des genres : musique, poésie, vidéo, peinture, sculpture, performance scénique, pour donner à voir et entendre la bande-son originale de quarante ans de création.

Biennale de Venise

par Emmanuel Daydé

Dormir, rêver peut-être, tisser sûrement...

Zad Moultaka

par Muriel Maalouf

Pour sa troisième participation à la Biennale de Venise, le Liban recrée un temple du Soleil et de la Justice avec l’installation de Zad Moultaka, ŠamaŠ – Soleil Noir Soleil, dans l’ancien Arsenal militaire. Et la guerre et la paix sourdent dans l’oeuvre de l’artiste, entre mur des lamentations, veau d’or, prières immémoriales et code interstellaire : Venise a trouvé son chaman.

Pavillon Nationaux

par Emmanuel Daydé

Les traversées du temps

Philip Guston

par Emmanuel Daydé

S’il fallait établir une trilogie du dollar de l’Action painting, on pourrait toujours discuter du bon (Rothko ?), de la brute (Pollock ?), mais pas du truand, dont le rôle reviendrait assurément à Guston. Rompant avec l’expressionnisme abstrait américain pour faire du grotesque une souveraineté arbitraire, Philip Guston laisse une oeuvre de vieillard indigne, impure, brutale et triviale. La tentation de Venise.

Bacon et Nauman

par Clément Thibault

Dans le cadre du 40e anniversaire du Centre Pompidou et pour fêter les 10 ans de sa réouverture, le musée Fabre s’apprête à relever un défi inédit : exposer face à face Francis Bacon et Bruce Nauman. Derrière les oppositions de style, plastiques et historiques, se tisse un subtil réseau de correspondances.

Cézanne pour tradition

par Pascal Bonafoux

Dans ses Contes immoraux, Charles-Joseph, prince de Ligne, écrivit : « Qu’il est admirable, selon moi, d’admirer ! Si je trouve quelque chose qui mérite de l’être, je m’empresse d’autant plus qu’il paraît par là que je relève mon existence. Je suis glorieux de ce qu’un de mes semblables a fait une grande chose. » Quiconque visitera l’exposition Cézanne. Le Chant de la terre a toutes les chances de s’éprouver de même glorieux. Et de relever son existence. Rare privilège magnifié encore par la présence de 36 toiles, aquarelles et dessins qui proviennent de collections privées. Et que donc l’on a peu de chances de revoir avant longtemps.

Les aborigènes en effet boomerang

par Pascale Lismonde

Musée d'ethnologie de Genève

Ismaïl Bahri

par Khadija Hamdi

Transmutations en images

Takesada Matsutani

par Tom Laurent

Installé à Paris depuis 1966 tout en restant profondément japonais pour conserver son identité dans « un état d’entre-deux », Takesada Matsutani s’est attaché depuis ses premières expérimentations au sein du groupe d’avant-garde nippon Gutaï à favoriser la liberté de la matière pour tenir ensemble sa mise en ordre et son chaos. Alors que l’art spontané de Gutaï suscite un regain d’intérêt depuis quelques années, son invitation à participer à la Biennale de Venise donne la mesure d’une symphonie monoton qu’il compose avec les seuls noir et blanc du graphite et de la toile.

Guy Oberson

par Philippe Piguet

Le dessin pour faire corps

Elsa Sahal

par Amélie Adamo

Associée à l’agence de production Eva Albarran, Elsa Sahal a décroché il y a deux ans son premier marché public : destiné à l’ambassade franco-allemande de Dacca, au Bangladesh, elle a réalisé un bas-relief en céramique. Installée au printemps 2017 dans un grand bassin, à fleur d’eau, l’oeuvre représente les méandres du fleuve Gange sur lequel flottent éponges, coraux et fleurs de lotus. L’occasion de reconsidérer l’univers de l’artiste et ses liens avec l’espace public.

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