Un témoignage artistique unique (de 1952 à 2025)
Songes
Henri Landier et la Normandie
Eve Malherbe et Degann
Les plis du songe
L’Empire du Sommeil
Attendue pour le début du mois d’octobre 2025, l’expo- sition L’Empire du Sommeil est actuellement en pré- paration au musée Marmottan Monet, à Paris. Elle se propose d’explorer « la portée symbolique et allégorique du sommeil, son importance dans l’iconographie pro- fane et sacrée », ainsi que le rôle joué par les recherches scientifiques et philosophiques dans les multiples repré- sentations artistiques de ce sujet. Rencontre inédite et en avant-première, au moment des derniers préparatifs de cet événement, avec les commissaires de l’exposition, Laura Bossi, neurologue et historienne des sciences, et Sylvie Carlier, directrice des collections du musée.
Maurizio Cattelan
« Dans cette exposition, le regard est un champ de bataille. Et la position d’où l’on regarde peut être une forme de complicité ou de résistance. » Souvent qualifié d’enfant terrible de l’art, Maurizio Cattelan est invité pour les quinze ans du Centre Pompidou-Metz à travailler depuis la collection du musée national d’Art moderne et cela en dialogue avec ses œuvres, dans une perspective rétrospective. Pensé dans une dialectique entre liberté et contrainte, entre mémoire et projection, mais aussi entre errance et engagement, le projet Un dimanche sans fin ne laisse pas de côté la dimension provocatrice de l’artiste qui propose ici une immersion dans le musée et dans un esprit peu conventionnel.
Jean-Baptiste Debret
L’été 2025 de l’année France-Brésil dévoile des ressorts ignorés de la relation historique entre nos deux pays. À la Maison d’Amérique latine, le commissaire Jacques Leenhardt, associé à Gabriela Longman, présente Le Brésil illustré - l’héritage postcolonial de Jean-Baptiste Debret. Soit un artiste français jacobin, resté 16 ans peintre officiel à la cour du Portugal, auteur d’un Voyage pittoresque et historique au Brésil, somme exceptionnelle d’anthropologie en images de la société portugaise du XIXe siècle. Quasi inconnu en France, il fut censuré dès 1840 au Brésil pour la crudité de ses représentations de l’esclavage, mais infusant peu à peu l’imaginaire brésilien. Quatorze artistes contemporains y trouvent la matière de l’histoire des métissages occultée par le récit national.
Niki de Saint Phalle
Alors que Québec célèbre la joie de vivre des dernières années de Niki de Saint Phalle, le Centre Pompidou investit le Grand Palais avec ses grandes déesses et fontaines conçues avec Jean Tinguely et Pontus Hultén, tandis que le Centre d’art de Caumont lance ses cris draconiques à Aix. Come back, Niki, come back.
Boris Zaborov
Mémoire d'humanité