Vassiliki peint des mondes à son image, pleins de vie, de couleurs, et de fantaisie. Elle y intègre des personnages aux identités composites et se projette dans ces univers grâce à des avatars. Ces projections sont des portes vers des contrées fantastiques et paisibles, dont les réminiscences investissent la réalité. S’ajoute à la peinture, la fabrication de bijoux, autant d’indices nous démontrant que ces mondes mythiques existent, et restent peut-être à notre portée. Quant à ses sculptures, elles sont élaborées comme des talismans ou des jouets, ramenant les spectateurs en enfance. Depuis sa sortie de l’école en 2019, elle participe à de nombreuses expositions de groupe et a pu organiser en 2024 ses deux premières expositions individuelles : « Where Flowers Are Singing » dans la galerie Zoumboulakis et « Leafscapes of the Unseen » au musée d’histoire naturelle Goulandris. Elle représente cette nouvelle vague d'artistes athéniens, hyperactifs aux multiples casquettes, engagés socialement, dont l’impact ne cesse de se ressentir dans cette ville en pleine mutation.
Numéro 12
Vassiliki Koukou
Davide Puma
Davide Puma est né à Sanremo en 1971. Dessinateur depuis toujours, il a consacré les premières années de sa vie professionnelle à d’autres voies. Il a découvert sa passion pour la peinture en 2003, lorsqu’il a commencé à travailler dans l’atelier de son frère Corrado, presque pour le plaisir. Encouragé par ce dernier, il décide d’affiner et d’orienter son talent naturel en fréquentant l’Académie Balbo de Bordighera avec Enzo Consiglio et l’École d’art plastique de Menton. En quelques années, ses œuvres sont exposées dans des galeries du nord au sud de l’Italie et attirent l’attention de galeries de Paris et de Genève, qui lui consacrent des expositions personnelles.
Maria Laura Perilli
Galerie d’art Triphè à Rome
Julia A. Etedi
D’origine franco-hongroise, l’artiste plasticienne Julia A. Etedi tisse son parcours dans la richesse de sa double culture. Très tôt, elle comprend que l’art est un langage, lui permettant d’exprimer ses émotions. Ancienne directrice artistique pour de prestigieuses maisons, elle a nourri son œil curieux de Los Angeles à Paris, du monde de la mode aux planches de théâtre, avant de suivre son élan vital pour la peinture. Dans ses abstractions picturales, les gestes deviennent des sujets, les mouvements des poésies, les pigments des verbes, et les espaces vides des ponctuations. Inspirées par les mouvements de la nature, les œuvres de Julia A. Etedi ressemblent à des symphonies, où les superpositions d’éléments, de techniques et de couleurs vibrent de concert. Engagée en faveur des droits des femmes et de la protection des océans, l’artiste collabore régulièrement avec d’autres acteurs du monde de l’art pour défendre ses convictions.
Albane de Labarthe
Albane de Labarthe est une artiste plasticienne, une danseuse et une scénographe. Elle habite Paris. Albane présente actuellement un nouveau projet intitulé « TOILES LIBRES - Étoffes de peau ». Ses créations comptent des performances et des travaux de peinture.
David Bartholoméo
David Bartholoméo est un artiste français qui vit et travaille à Paris. Une expression artistique libérée, une vision chamane.
Bao Vuong
Bao Vuong est originaire du Vietnam. Il est arrivé en France, avec sa famille, à l’âge de 1 an, comme réfugié politique. Puis il a étudié à l’École des beaux-arts de Toulon et à l’École supérieure d’art d’Avignon.
Patricia Perello
Patricia Perello a un parcours singulier. Après un début de carrière dans le domaine des ressources humaines elle a tout quitté pour l’écriture d’un premier roman : L’Ombre des immortelles. Mémoires de sorcières basques. Inspirée par l’âme basque, elle étend depuis sa recherche à la photographie et vient d’exposer à Hendaye et à Cambo- les-Bains. Patricia Perello habite à Anglet dans les Pyrénées-Atlantiques, elle est aussi journaliste indépendante, consultante et chroniqueuse à Ici Pays basque.
Marie Gueydon de Dives
Née au sein d’une famille d’artistes, Marie Gueydon de Dives s’est d’abord engagée dans l’écologie, explorant sa sensibilité envers la nature. Plus tard, attirée par l’argile,elle entame un processus de transformation par l’art. Par des installations in situ, elle bouscule nos repères et invite le public à réexaminer sa relation avec le vivant, explorant les porosités entre notre intériorité et notre environnement. Puis ses œuvres deviennent dynamiques, elle intègre la dimension performative, et à travers un corps considéré comme entité psychologique soumise aux cycles organiques, son travail sublime les oppositions entre l’intérieur et l’extérieur, le visible et l’invisible, l’apparence et le revers des choses, nous rappelant que prendre soin de soi est lié à prendre soin du monde.