À propos de Chaises manquantes de Léo Richard
Apaches n°7
Un devoir de lyrisme
Godard chez Monet
Tango de poussière
Au cours de l’hiver 2024-2025, le milieu de la critique a été agité par une polémique au sujet de la programmation puis de l’annulation du Dernier Tango à Paris (1972) de Bernardo Bertolucci à la Cinémathèque française.
Nawadi
Quand les ciné-clubs font leur critique
Un dieu noir un diable blond
Fantôme de la guerre d’Algérie
Ulus Baker
Ou la question de la blessure avec laquelle nous sommes nés
Les oracles en redemandent
Notes sur Adolpho Arrietta et l’inspiration
Les chiens pensent que les hommes sont des chiens
Comme on observe un manège de loin, avec ses chevaux qui montent et descendent, sa lente rotation et sa musique recouverte par les cris d’enfants, Le Moineau dans la cheminée débute sa ronde devant nos yeux. À une certaine distance donc, caméra à hauteur de berge et un îlot dans le fond du plan. La lumière est éclatante et l’eau scintille, c’est un paysage laissé au calme de sa vie propre. Toutefois, et comme souvent dans les films des Zürcher, cette distance inaugurale instille un certain malaise, une étrangeté au sein du plan que viennent appuyer – à mesure que l’on distingue un peu mieux ce qui vit sur l’îlot – les quelques grands oiseaux noirs perchés et criants à la cime de deux arbres morts. Image lugubre, d’un mauvais présage qui, dès lors, suivra le film et ses personnages jusqu’à la fin. Une coupe et l’on se retrouve aux abords d’une maison de campagne, le même jour ensoleillé, un grand repas en préparation.