Je me suis arrêté face à un grand caméléon qui arborait une gamme de couleurs entre le jaune, le bleu et le rouge. Il m’a regardé, et je me suis empressé de lui demander : « que vends-tu ? », quand un de ses yeux indépendants me conduisit vers trois cercles aux bords verdâtres.
Univers imaginaire du métro
Pastèque sans pépin
Julio Cortázar: Jeux souterrains
Trente ans de résidence à Paris, trente ans que Julio Cortázar a passé à flâner sur ses rues, ponts, jardins et musées, pénétrant dans l’intimité de la ville, ouvrant la porte du fantastique dans chaque réalité quotidienne. Convaincu que le fantastique est l’une des « facettes possibles de la réalité », il s’appropria de lieux comme le Métro de Paris, de chacun de ses labyrinthes et galeries.
Une guitare dans la ligne 1 : Interview de Maribel Días
Lors qu’elle chante Qué serà, serà, les hommes regardent ses longues jambes. En plus, aujourd’hui, elle a mis ses collants rouges. « A chaque jour sa couleur, aujourd’hui, c’est vendredi, on met les rouges ».
Echarpe
Il avait dû monter dans le métro à Michel-Ange - Molitor, ou peut-être à Michel-Ange -Auteuil, car Cristina le vit pour la première fois à Ranelagh. Elle était jusqu’alors concentrée sur les mots croisés du Direct Soir de la veille. Elle n’aimait pas les mots croisés, mais elle avait le choix avec le sudoku, et elle n’avait jamais été douée pour les chiffres.
Le voleur de tombes
Moi, Ahmet, voleur de tombes, j’ai dépouillé le pharaon de son char de guerre, des feuilles ténues de ses sandales d’or.
César Oudin, premier traducteur de Don Quichotte
Les leçons commençaient par une explication, parfois pittoresque, des particularités de la prononciation ; on travaillait ensuite sur les règles et l’application de la grammaire, à l’aide d’un petit manuel dont le professeur était le plus souvent auteur, éditeur et libraire.