La rue

« Parmi les espaces publics, les pratiques artistiques sont la présentation et représentation des imaginaires sociaux. Elles évoquent et fabriquent la mémoire, pouvant, potentiellement, être un chemin inverse à l’effacement des références individuelles et collectives, à l’expropriation de sens, à l’amnésie citadine produite par le présent productiviste. Dans ce sens, l’art urbain, en influençant la qualification d’espaces publics, peut être un agent de mémoire politique »

Les ingrédients pour faire une bonne photo de street art sont multiples. Climat, mises en situation, scènes insolites, hasard, cadrage, patience, tout concorde pour contribuer à fixer l’art éphémère. C’est ce qui va différencier une simple photo d’archive de celle qui va sortir l’oeuvre d’un contexte neutre pour lui donner un certain sens, et ainsi générer une émotion, une vision, une réflexion chez le spectateur. Il est difficile de faire concis car il y a beaucoup à développer selon la nature des oeuvres (par exemple, il y aurait beaucoup à dire également sur le tag). Nous articulerons notre approche autour de trois aspects, illustrés de 20 clichés commentés.

Le mois de février arrive, et lorsque l’été semble ne plus être bien loin, la ville de Montevideo d’apparence engourdie et discrète explose dans un défilé de vacarme et de couleurs pour respirer quarante jours frénétiques de carnaval. Les gorges serrées, la respiration contenue, la murga avec ses visages peints qui revient toujours en février pour raviver les clubs, les scènes et les rues.

Je suis l’imbécile qui a cru qu’il ne serait pas nécessaire d’aller à Paris. Maintenant, je passe ma vie à acheter des baguettes, du fromage et du vin rouge, je vais à toutes les fêtes de bienvenue qu’organisent mes amis et j’ai vu sept fois Casablanca.