Histoires de cinéma

Que la fête continue!

par Jean-Pierre Lefebvre

Dessins animés et films édifiants dans la salle paroissiale de mon quartier, comédies musicales et westerns dans les drive-in aux States durant certaines vacances estivales: voilà l’essentiel de mon menu cinématographique jusqu’à mes 13 ans. Jusqu’à un après-midi pluvieux d’automne de 1954 au collège où je purgeais ma peine de cours classique.

Le Lido

par Danu Boudreault

Au printemps 2016, j’ai vécu deux mois à Limoges en résidence d’écriture.

Un chemin. S’y perdre.

par Olivier Godin

C’est comme ressentir l’appel de la salle, d’un rendez-vous dans l’ailleurs. Il est différent à chaque fois; un imprécis intraduisible semble être le terme de toutes ses expériences.

Nous allons au cinéma ce soir

par Carole David

L’histoire des salles de cinéma que j’ai habitées est une succession de photogrammes et de petites catastrophes survenues avant même ma naissance.

Boîtes crâniennes retournées

par Nancy Huston

Calgary, 1963-1967. Une fois par an, alors que les finances familiales sont plus que justes (il y a de perpétuels problèmes de dettes et d’hypothèques et d’emprunts et de remboursements et il faut calculer au plus près les dépenses du ménage), mon père se permet une «folie»: il invite toute la famille au cinéma et nous discutons ensemble du film après.

Le Cinéma Amherst

par Denys Arcand

De 11 à 19 ans, j’ai fréquenté le collège Sainte-Marie dirigé par les pères jésuites. Il était situé aux coins des rues Bleury et Dorchester. Cette dernière rue avait été nommée en l’honneur de Guy Carleton, Lord Dorchester, le deuxième gouverneur anglais de la province de Québec.

Le sort en est jeté

par Catherine Van der Donkt

Ma première sortie au 7e art s’est passée en 1969, à Paris, dans un grand cinéma près des Champs Élysée, Le Paris, où j’y ai vu avec ma famille Le livre de la jungle dans une très belle salle aux rideaux rouges s’ouvrant sur un gigantesque écran.

Aller au cinéma

par Catherine Martin

Entrer dans une salle de cinéma, s’asseoir et attendre que les lumières s’éteignent, c’est une façon de s’affranchir du réel et de pénétrer dans le mystère.

Sátántangó

par Simon Galiero

Le radeau et la chaloupe

Le cinéma et la rue où apparaissent les mortels

par Aude Renaud-Lorrain

Allez au cinéma, c’est être avalé par lui, dans cet organe aux sièges rouges veloutés, et ensuite être recraché dans le monde.

Carole Laure contre Godzilla

par Marcel Jean

Le Théâtre Saguenay était un cinéma sans qualité. Rien, ni l’architecture ni la décoration ne le distinguait de n’importe quel autre cinéma de province.

La quête du sacré

par Philippe David Gagné

Ou l’expérience de la foi dans une salle du Cinéma Odéon de Chicoutimi à la fin des années 1980

La passion de Jeanne d’Arc

par Nathalie Saint-Pierre

J’avais vu déjà, à plusieurs reprises, le visage éploré de la Falconetti dans différents cours de cinéma; alors un beau jour, je suis allée à une projection à l’Université Concordia, excitée à l’idée d’enfin découvrir ce chef-d’œuvre de Carl Dreyer (1927), « le plus beau film du monde» selon Chris Marker.

Le palais des rêves

par Karim Hussain

Nous étions en 1999. Nous tentions de terminer mon premier long métrage, Subconscious Cruelty. Ce n’était pas un film facile à faire.

S’embrasser au cinéma

par Annie Saint-Pierre

J’ai commencé à frencher à 9 ans. C’est tôt. J’ai écouté mon premier film sous-titré à 15 ans. C’est tard.

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